• (+221) 33 859 65 99
  • infos@agriculture.gouv.sn
  • Sphère Ministérielle de Diamniadio, Ousmane Tanor Dieng, Dakar, Senegal

PROGRAMME NATIONAL D’AUTOSUFFISANCE EN RIZ (PNAR)

Intitulé du projet PROGRAMME NATIONAL D’AUTOSUFFISANCE EN RIZ PNAR
Description du projet domaine d’intervention A la suite de la crise alimentaire de 2008, 23 pays africains, soutenus par le Japon, ont lancé l’initiative CARD (Coalition pour le Développement de la Riziculture en Afrique) lors de la 4ème Conférence de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD).

 

Objectifs du Projet Doubler la production rizicole,

Atteindre l’autosuffisance alimentaire

Missions du PNAR Le PNAR a pour mission d’assurer la cohérence dans les différentes interventions relatives au développement de la filière riz local, de renforcer la promotion et le développement de la filière riz local par l’augmentation des superficies, la modernisation des moyens et méthodes de production et de transformation et la professionnalisation des acteurs en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et contribuer ainsi à la lutte contre la pauvreté.
Synthèse sur le PNAR Entre 2008 et 2014, la production Sénégalaise a suivi une progression erratique, variant entre 400 000 et 600 000 tonnes de paddy. Plus de 60% de la production nationale était portée par la Vallée du Fleuve Sénégal.

A partir de 2015, avec un changement de paradigme, porté par le PNAR, soutenu par la mise en place de semences certifiées de riz au profit de la riziculture pluviale et l’augmentation progressive de la mécanisation, la production a très vite augmenté dépassant le million de tonnes.

Pour y arriver, le PNAR a d’abord réglé la question de l’insuffisance de semences au niveau national, grâce à l’importation de pré base depuis la Cote d’Ivoire et la promotion d’une production suffisante de niveau R1 et R1 au niveau national.

Une autre problématique à laquelle le PNAR s’est attaquée était la commercialisation du riz sénégalais et son acceptation par les consommateurs sénégalais. Jusqu’en 2015, le riz paddy et le riz blanc sénégalais se vendaient avec beaucoup de peine. Les critiques étaient nombreuses : difficile à cuire ; difficile à manger à froid ; difficile à trouver sur le marché ; etc. une bonne communication à travers les médias accompagnée de mesures politiques fortes ont permis de régler ces questions.