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Projet de Renforcement de Capacités des Petits Exploitants (phase II) (SHEP 2)

Description du projet Le projet SHEP Phase 1 (2017-2022) (Smallholder Horticulture Empowerment and Promotion) a été mise en œuvre dans la Zone de Niayes, dans le but de contribuer à l’amélioration des revenus des petits exploitants.

L’approche SHEP est un outil qui cherche à réduire le gap d’information entre les producteurs et les autres acteurs de la filière, à améliorer leurs revenus et à les rendre autonomes. Elle se fonde sur deux grandes théories, l’asymétrie d’information et l’autodétermination. Elle est mise en œuvre à travers quatre étapes et diverses activités : i) partage de la vision, ii) prise de conscience, iii) prise de décision et iv) offre de solution.

En conséquence, des changements de comportement dans l’accès aux informations agricoles parmi les agriculteurs cibles ont été observés, et le revenu des agriculteurs cibles a augmenté. En outre, des « conseillers régionaux SHEP » ont été envoyés 2017-2019 et 2021-2023 afin de promouvoir l’approche SHEP dans le pays et en Afrique francophone.

   C’est ainsi que le SHEP a été intégré au Programme national de relance de l’horticulture (PNRH) et au Plan Stratégique de Développement (PSD) de l’ANCAR, le positionnant ainsi comme un outil national de conseil agricole. En conséquence, il a été adopté par des projets de partenaires de développement tels que PROVALE-CV, PIESAN et AGRIJEUNE, qui promeuvent entre autres une approche orientée vers le marché. Le MASAE qui s’est engagé à améliorer les revenus des petits exploitants agricoles et à contribuer davantage à la souveraineté alimentaire encourage la mise à l’échelle de l’approche.

  Le Projet SHEP 2 est une suite de l’ensemble des activités pour mettre à l’échelle l’approche SHEP sur l’ensemble du territoire pour induire davantage de changements porteurs de progrès auprès des petits exploitants.

Zone d’intervention du projet Régions de Dakar, Thiès, Louga, Saint Louis, Diourbel, Fatick, Kaolack et Tambacounda.
Objectifs du Projet Grâce à la diffusion de l’approche SHEP, le système de mise en œuvre de l’encadrement technique et du conseil aux petits exploitants est renforcé et harmonisé.
Plan d’exécution Les activités de la première phase du SHEP 2 durant la période juin 2023 à mai 2024 ont concernés les régions de Diourbel, Fatick, Kaolack et Tambacounda. A partir de juin 2024, les activités du SHEP vont s’étendre aux quatre autres régions.
Durée initiale 5 ans (Mai 2023 – Mai 2025)
Partenaire T F Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA)
Activités réalisées    Le Projet a démarré ses activités en mai 2023. Les premières activités ont concerné les quatre premières régions cibles (Kaolack, Fatick, Diourbel, Tambacounda) à travers les départements de Nioro, Kaolack, Guinguineo, Foundiougne, Bambey, Koumpentoum et Tambacounda. L’étude de base du Projet a montré qu’il s’agit de   34 groupements soit un total de 858 producteurs, dont 634 femmes.

Les producteurs cibles ont appliqué l’approche SHEP avec l’accompagnement des conseillers de l’Agence National de Conseil Agricole et Rural (ANCAR), et des agents des Services Départementaux du Développement Rural (SDDR). Les principales activités menées par les résultats attendus ont été les suivantes.

 

Résultat 1 : Le modèle national SHEP est établi.

–           Un atelier de partage d’expériences a été organisé pour les 5 régions qui ont reçu une formation SHEP par le biais de l’équipe de coordination sous-régionale en 2022. Il s’agit des régions de Diourbel, Kaolack, Louga, Tambacounda et Ziguinchor

–           Un système de suivi a été développé à l’aide d’un outil numérique.

 

Résultat 2 : Le système de mise en œuvre visant à diffuser l’approche SHEP à l’échelle nationale est renforcé

–           Séance d’informations/sensibilisation a été organisées pour les responsables du MASAE et des structures concernées.

–           Des séries de formations ont été organisées pour 43 conseillers agricoles à Kaolack, Fatick, Diourbel et Tambacounda.

–           Des réflexions ont été menées pour surmonter les difficultés rencontrées par les agents SDDR dans la mise en œuvre des activités, et une nouvelle approche a été proposée pour 2024.

–           Des ateliers ont été organiséspour les centres de formation agricole sous tutelle du MASAE, afin d’introduire le module SHEP dans les curricula de formation.

–           La fiche technique (P21) développée dans la phase 1 du SHEP a été révisée.

 

Résultat 3 : La relation entre les agriculteurs cibles et les acteurs de la chaîne de valeur alimentaire est renforcée.

–           Une enquête a été menée au marché de Notto pour mieux comprendre la structuration des acteurs de la chaine de valeur. Cette enquête a concerné les principaux acteurs à savoir les producteurs, les commerçants, les intermédiaires et les transporteurs.

–           Des informations sur les applications et les plateformes existantes permettant de mettre en relation les acteurs de la chaîne de valeur ont été collectées.

 

Résultat 4 : Le système de mise en œuvre du SHEP adopté par le MASAE est renforcé pour préserver le leadership du Sénégal dans la sous-région.

–           Des formations SHEP pour les pays étrangers ont été organisées au Japon et au Sénégal.

–           Le 5ème atelier international SHEP pour les pays francophones s’est tenu à Dakar.

–           Une formation SHEP a été organisée au Burundi en collaboration avec la FIDA au BurundAutres activités

–           Une enquête de base a été réalisée (cf. Rapport).

–           Le personnel de la Direction Générale de l’Agence Nationale pour l’Insertion et le Développement Agricole (ANIDA) et les conseillers agricoles de l’ANIDA Zone Centre et Est ont été sensibilisés au SHEP et à l’outil de suivi numérique, sur financement ANIDA.

–           Le bureau de la zone Bassin Arachidière Sud de l’ANCAR (ANCAR-BAS) a été formé à l’outil de suivi numérique.

Exécution physique Non applicable, puisqu’il s’agit d’une coopération technique.